Vaste sujet que le fait de posséder son propre cheval ou pas. Dans l’absolu, comme pour l’acquisition de n’importe quel animal, il faut essayer de raisonner son achat en réfléchissant bien à toutes les conséquences, directes et indirectes, et éviter l’achat impulsif. De plus dans le cas d’un équidé, le coté financier est non négligeable. Voilà quelques points importants dont il faut tenir compte avant un achat.
Acheter son cheval est un acte réfléchi
Pour acheter un équidé il faut tenir compte de nombreux paramètres: le budget, le lieu, le type de gardiennage, le temps à lui consacrer, et bien sur à la base bien choisir sa monture!
Bien prendre en compte l’aspect financier
Les premières retombées seront bien sur financières, car un cheval coûte très cher à entretenir, souvent bien plus qu’à acheter. Ces coûts ne sont pas négligeables, bien qu’extrêmement variables en fonction du type de cheval, du lieu de gardiennage, de la discipline pratiquée, etc. De plus, un coup dur (maladie, accident…) est très vite arrivé avec ces grandes bêtes fragiles.
A l’achat
Tenez compte de la visite d’achat, examen vétérinaire établissant l’état général de santé du cheval, et de la visite éventuelle, et fortement conseillée, d’un ostéopathe équin et d’un maréchal-ferrant; mais aussi du transport du cheval jusqu’à son nouveau lieu de vie, de la création des papiers d’identité auprès du SIRE si besoin, de la mise à jour éventuelle des vaccins et vermifuges et bien entendu du coût du cheval.
Les coûts annuels
Chaque année vous devrez payer une visite ostéopathe, une visite du dentiste équin, la ferrure tous les 30 à 60 jours, 2 vermifuges et au moins une visite vétérinaire pour le vaccin, dans le cas où votre cheval ne présente aucune maladie ni aucune blessure, ce qui est relativement rare. Comptez également un budget assurances (licence FFE et RCPE minimum) ainsi qu’éventuellement la cotisation ou l’adhésion au centre équestre.
Les charges mensuelles
Si votre cheval est dans un parc privé:
Le principal budget sera la nourriture, foin, paille, grains, céréales, compléments alimentaires, etc. Mais il ne faudra pas oublier la location et/ou l’entretien du parc, l’eau, l’entretien de la clôture et celui du boxe ou de l’abri.
Si votre cheval est dans un centre équestre:
En général la pension ou la demi-pension comprend la nourriture, l’eau et l’entretien du boxe et/ou du paddock. A cela s’ajoute parfois certaines prestations qui ne sont pas comprises dans la formule de base (palefrenier, couverture, compléments alimentaires, sortie au paddock, etc).
Frais supplémentaires
A tout cela s’ajoutent des frais annexes, qui peuvent être très coûteux: équipement du cavalier, équipement du cheval (selle, protections, couvertures..), van, véhicule de traction, boxe ou abri à construire, engagements en concours, déplacements, accident, maladie grave, opération, soins, etc…
Conclusion
L’achat d’un animal en général et d’un équidé en particulier ne doit jamais être effectué de manière impulsive. Acheter un cheval engendre des responsabilités, financières mais pas seulement. L’animal demande aussi de l’attention, qu’on lui accorde du temps. Ne sous estimez pas les soins éventuels à lui apporter.
C’est un excellent résumé, et je me permettrais de rajouter, (dans la mesure du possible bien sur) d’essayer sa future nouvelle monture un maximum de temps, et su possible commencer d’abord par prendre une demi pension dessus..
Merci Lara, d’autres pièges à éviter à l’achat d’un cheval seront détaillés dans de prochains articles; tu as tout à fait raison!!